Traduire la guerre, comme nous aimerions qu’elle se traduise en paix ! La littérature abonde en histoires de guerre : l’Iliade, Guerre et Paix, Catch 22, À l’Ouest rien de nouveau, Le Sergent dans la neige, etc. Ces livres, il a fallu, il faut encore les traduire, et il ne s’agit pas simplement de connaître la différence entre un kriss, un nunchaku et un crapouillot, entre une détente et une gâchette, il faut aussi savoir pourquoi et comment ces livres sont traduits.
Ces trois jours d’Assises ont été l’occasion d’une réflexion sur la guerre et les langues : comment les réfugiés parlent-ils de la guerre qu’ils ont fuie dans un pays dont ils ne parlent pas la langue ; les Rwandais racontent-ils le génocide en français ? comment ce français s’est-il transformé en passant dans d’autres pays ; quelles visions de la guerre trouve-t-on dans l’Iliade d’Homère, L’Art de la guerre de Sun Tzu et Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort de Freud ; quelle est la place de la guerre dans la littérature pour enfants ?
Tels sont certains des thèmes qui ont été abordés à Arles pendant les Assises de la traduction littéraire, organisées par
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